vendredi 2 juillet 2010

Album photos

Ouh là là le temps passe si vite... voilà bientôt un mois que nous sommes revenues.


Histoire de s'occuper en attendant que l'album photos du voyage soit en ligne
Magali a fini par accoucher.. bienvenue Eliott !


Et moi, après avoir trié des centaines de photos j'ai fini par accoucher d'un petit album...
https://photos.app.goo.gl/YdnAAFeZ432khrPH7

A bientôt sur un prochain voyage, Salam !

dimanche 6 juin 2010

Bien arrivées...bien occupées !



Et voilou ! 
arrivées à 16h00 à Nantes où notre Corentin nous attendait de pied ferme,
tondeuse vombrissante à 17h00 pour attaquer les herbes folles de 2,50 m de hauteur qui avaient envahi notre jardin, 
retour de courses pour remplir le frigo à 19h 
et 3 lessives faites et séchées à 21h00...
y'a pas à dire, les vacances ça donne du tonus !
Heureusement le soleil et la chaleur sont là nous permettant ainsi de faire une transition très agréable.
A bientôt

jeudi 3 juin 2010

Jour ??? - Jour de bagages

Voilou !on ne sait plus trop quel jour on est mais le manager a fait déposer un avis dans notre chambre nous indiquant que le transfert à l'aéroport avait lieu cet après midi à 16 h. C'est dit on nous met à la porte !

Pourtant, on s'est fait plein de "copains" ici, des allemands, des franco suisses, des lyonnais (milles excuses Corentin !) sans compter le serveur Yasser arafat (si, si !).

Les derniers jours on été bien remplis. Après six plongées à 18 mètres et un examen final en 50 questions (2 fautes seulement) notre Fabienne a décroché comme une chef son brevet 1 de la SSI. Le problème c'est qu'il y a apparement plusieurs standards en plongée et que le niveau 1 des uns ne correspond pas forcément au niveau 1 des autres. Bon c'est pas grave, ce qui l'intéresse c'est d'avoir vu toutes ces merveilles sous marines, c'est bien le principal.

Il faudra juste qu'on s'équipe la prochaine fois d'un boitier pour pouvoir emporter son appareil photo sous l'eau. 

La feuille de route est maintenant la suivante ce soir au Caire, demain soir Paris et samedi après midi arrivée en gare de Nantes où notre Corentin nous attendra.

A bientôt pour l'album photo et les vidéo (de notre survol en montgolfière) et encore merci de nous avoir suivies !
Bises à tout le monde


PS pour Mag : c'est bon, le feuilleton se termine tu peux aller accoucher maintenant tu ne louperas pas d'épisodes ! T'es à J-3 ?
Bises spéciales


dimanche 30 mai 2010

Jour 18 La fille aux palmes jaunes

Non, non nous ne sommes pas mortes d'inactivité.
Depuis 4 jours nous sommes maintenant bien acclimatées à ce désert qui se meurt dans la mer.

Il est très surprenant que les kilomètres de côtes qui se déroulent sous nos yeux ne drainent pas plus de monde (hormis les personnages en noir aux pieds de canard) : quasi pas un bateau sur la mer, pas un chat sur la plage et le désert qui nous plaque à la mer laisse apparaitre de temps en temps un truck qui, au loin, traverse le panorama de gauche à droite sans un bruit.

Pourtant, il y a eu avant hier un mouvement fébrile sur les coups de 16 h quand le cuisinier et son équipe décida d'aller installer ses fourneaux sur la plage. Ce soir là, autour d'un grand barbecue nous avons diner assis en tailleur sur les nattes de la tente bédouine. 



C'était très sympa même si, je dois l'avouer, ces nattes sentent un peu trop le bouc à mon gout, odeur heureusement masquée par les grillades et la confection du café. L'opération "café" est d'ailleur très particulière et commence par une sorte de broyage de café puis "cuisson ?" dans un petit brasero réservé à cet effet. J'espère en savoir plus d'ici notre départ.

Hier, Fabienne commençant à en avoir un peu marre de survoler les superbes fonds marins en masque et tuba, s'est décidée à opter pour la plongée en bouteilles.

Il a donc fallu dans un premier temps, vérifier que médicalement parlant tout était ok. Pour cela, elle s'est rendue chez le médecin du caisson de décompression situé à l'hôpital de Marsa alam. Petite expédition qui l'a tout d'abord fait passer devant un petit terrain de football (en sable, ne rêvez pas) qui juxtaposait le batiment de la police, lui même justaposant la caserne des pompiers qui juxtaposait enfin un deuxième terrain de foot...les journées sont longues, il faut bien les occuper.;-)

Puis 10 kilometres sans ame qui vive. Car ici, c'est un peu, (image soulignée par le guide du routard), comme une route cotière de désert qui tous les 10 kilometres vous plante là un "Bagdad café" telle une petite verrue dans le paysage.

Bref, voila notre Fabienne revenue avec son certificat et le baptème de plongée réalisé. Maintenant, c'est école tous les jours jusqu'à notre départ avec des cours vidéos, un manuel à apprendre, des controles "genre" dictée à trou à rendre tous les matins, des faces à faces théoriques avec les moniteurs et enfin des plongées (2 par jour) pour mettre en pratique.

Cet après midi, la première plongée technique s'est déroulée dans la piscine : il a fallu apprendre à mettre ses palmes dans l'eau (pas une mince affaire) à gérer la perte de son masque de plongée provoquée par un geste brusque de son co équipier alors qu'on est à plusieurs metres sous l'eau, à porter secour à son coéquipier (qui fait une crise d'angoisse à cause du coup qu'il vient de vous asséner), à descendre droit sans tanguer à gauche ou à droite...

 

Enfin quand je dis "on", vous l'avez compris, il s'agissait de Fabienne car pour ma part, je me tenais au bord de la piscine, retenant ma respiration quand je la voyais plonger et bien entendu suffocant rapidement car je ne la voyais pas remonter avant 20 minutes... mon après midi a été très éprouvant !

Ceci dit l'élève (parfaitement bilingue car j'ai oublié de préciser que tout se fait en anglais, eh oui !) a gagné le droit de faire 2 plongées demain dans la vraie mer avec de vrais poissons. Elle espère que ce sera encore plus beau que ce qu'elle voyait en masque et tuba.

Mercredi, si tout va bien elle aura un brevet 1 (mais on ne sait pas trop à quoi cela correspond) et devra rester tranquille 24h sans plonger avant le décollage aérien du lendemain...

Mais on en est pas encore là... le soleil commence à cogner un peu moins, les jeunes du village se lancent ballon au pied (nu) pour leur match de foot quotidien. Les loupiotes du village s'allument, les narguilés sortent...


...ainsi que notre copain le "snake" du désert qui campe devant la porte de notre maison nubienne (il parait que "no, no, isn't dangerous, confiannsss")


Pour ma part je viens de finir mon cinquième livre, il me faut choisir le suivant...
Bonne semaine à vous tous !

mercredi 26 mai 2010

Jour 14 - Bonnejurrrkemenceva


Voilà nous avons été repérées, nous sommes les françaises du coin ! Du coup très gentiment tout le monde (enfin parmi les locaux seulement) nous lance fièrement dès qu'il nous croise (et cela peut être 10 fois dans la journée) un "Bonnejurrrkemenceva" auquel il ne faut manquer de répondre par un "trèsbienmercietvous" que je me suis surprise à prononcer "treeuubienmercietyou" !C'est ça d'être multilingue, on mélange !

Ma langue a fourché alors que j'étais en train d'admirer le travail d'artisans cairotes...et alors là, désolée hier d'avoir parlé d'artisanat un peu banal car aujourd'hui j'ai pu admirer de très jolies portes de près de 3 m de haut, en bois sculpté et très joliment décorées de couleurs vives. 



De même, un artisanat potier se développe en fabricant essentiellement d'immenses jarres pour le jardin ou des lampes à baliser les chemins.


A propos des couleurs des portes cela me fait penser que l'essentiel des photos des représentations que nous vous avons présentées sur ce blog étaient très minérales : bas reliefs ou reliefs en creux des temples de culte. Ce sont les seules que nous pouvions prendre en photo. En effet, les plus jolies représentations sont celles des tombeaux, peintes avec des couleurs très vives et surprenantes tant on a l'impression qu'elles viennent d'être réalisées. Or pour préserver cette fraicheur il est désormais interdit de photographier à l'intérieur des tombeaux. Nous avons, à plusieurs reprises, vu les gardes et la police touristique surprendre des visiteurs qui tentaient de photographier avec leur téléphone portable. Votre galerie de photos "téléphonique" prend alors un petit coup de ménage !

Pourtant les peintures réalisées à l'intérieur des tombeaux et plus particulièrement ceux des artisans sont très touchantes. Hormis les traditionnelles représentations du défunt faisant ses offrandes aux dieux et pratiquant son chemin vers la balance qui déterminera si son coeur est assez léger pour aller au paradis ou trop lourd et condamné à l'enfer, le défunt peignait également tout ce qu'il avait aimé faire dans sa vie sur terre et ceux qu'il avait aimé. Ainsi, tout ce qui était peint reviendrait avec lui lors du retour de son âme.

On repère alors rapidement celui qui était fêtard (il dessine tous ses amis et famille en train de boire, manger faire la fête quoi !) ou celui qui était très amoureux de sa femme qui est souvent représentée proche de lui (de la même taille) et autour du cou de laquelle il passe son bras etc...enfin, il y a le "leche botte" qui en met un maximum sur les représentations des dieux et les animaux "sacrés" comme le scarabée, le babouin, le crocodile, la vache... tous ces animaux ayant un rapport direct avec un dieu en particulier. On ne sait jamais, des fois que cela pourrait influencer la décision finale !

Faute de montrer les animaux dessinés dans les tombeaux voici une sélection de ceux sculptés à Philae.


Voilà pour aujourd'hui, le vent commence à se calmer... on aurait pu aller faire un peu de masques et tubas mais ce sera pour demain car nous avons baissé notre garde en mangeant des crudités...nous n'aurions pas du...
Sinon, pour faire écho aux commentaires postés hier rassurez vous : non, non, non nous ne nous ennuyons pas du tout ! A quel moment dans mon post ai je dis qu'on s'ennuyait ? Dormir, bouquiner, manger, discuter, rencontrer, se baigner cela ne veut pas du tout dire qu'on s'ennuie... moi je dis que cela s'appelle profiter de soi, des autres ! 10 jours dans l'année ce n'est pas trop demander non plus ;-))


mardi 25 mai 2010

Jour 13: Lessive et Carnet de bord

Nous voilà de retour à la maison. Après un tri de nos affaires: du linge à laver aux photos à trier,voici un bric à brac de nos impressions.


Ce que nous n'avons pas apprécié:
La pollution du Caire: nos bronches et nos sinus en ont pris un sale coup.
La saleté: très visible sur les toits du Caire, abominable sur les rives du Nil où des tas d'immondices s'accumulent.On se demande comment est géré le traitement des déchets, enfin plutôt pourquoi il n'est pas géré alors que des impôts sont payés à cet effet.
Le manque de bon goût: notamment dans l'édification du musée (intérieur et extérieur) qui abrite une superbe barque. Dommage d'avoir créé cette verrue accrochée à la pyramide de Khéops. C'est très choquant.
Les marchands du temple qui ont raté beaucoup de ventes par leurs techniques qui ne nous ont absolument pas séduites!! Résultat des courses: nous n'avons presque pas de cadeaux à offrir, et contrairement à nos autres voyages, nous n'avons même pas de quoi faire une photo de nos souvenirs!! Minable!!
Les dérangements intestinaux. Minable aussi!!



Ce que nous regrettons de ne pas avoir vu:
Pour Sylvie: les pélicans absents à son rendez vous, et les ibis trop peu nombreux.
Pas assez de temps au musée du Caire: notre curiosité a été éveillée mais frustrée.Faut dire que c'est tellement immense, sa visite mériterait 1 semaine à lui tout seul.Mais alors, quel gavage!!

Ce qui nous a interpelées:
La tête d'Hosni Moubarak affichée sur des panneaux publicitaires: imaginez Sarkozy sur nos panneaux Decaux!!
Des dromadaires en plein centre du Caire: le Caire est la capitale tout de même!! Bon je sais, à Paris, on met des petits cochons sur les champs Élysée, mais c'est pas pareil!!
La présence d'officiers de police équipés de kalachnikovs: ça impressionne tout de même, on est pas habituées!!



Ce que nous avons apprécié: heureusement,la liste sera plus longue.
Notre 1ère guide Chérine: pédagogue, patiente, chaleureuse.
L'accueil des Egyptiens: toujours souriants sans que ce soit forcément pour en tirer un bénéfice.
La chaleur des jours: en moyenne 40°, et la douceur des nuits.
La finesse des bas reliefs de l'ancien empire.
La richesse du musée du Caire.
Les toits argentés de la citadelle de Salâh Ed-Din.
L'organisation tip top de notre tour opérator: tous les changements étaient peaufinés au quart de poil.
Le culot d'Hatchepsout.
Le confort du pavillon du Winter palace et sa piscine.
S'être envoyées en l'air en montgolfière à l'aube et au dessus des vallées visitées la veille.
Le luxe de notre bateau :le SS Sudan, et la gentillesse du personnel de bord.
Les majestueuses colonnes de Karnac.
La folie de l'alignement des Sphinx dans l'allée entre Karnac et Luxor.
Les rivages du Nil le long de la croisière : la sérénité qui s'en dégage, je n'ai jamais autant utilisé le mot "poésie".
La netteté des couleurs sur les bas reliefs dans les tombes.
Qu'avons nous inventé de plus que les Egyptiens, à part l'électricité? Phrase souvent prononcée pendant ce voyage.
L'entreprise qu'a été le déménagement des 21 temples avant l'ouverture du lac Nasser.



Nous avons vu une terre de contrastes qui nous a émerveillées et charmées.

A nos compagnes de voyage : nous vous souhaitons d'autres émerveillements sous marins et on vous envie de pouvoir continuer à profiter de la chaleur. A nous : sniff, demain c'est boulot.




Jour 13 - Oasis

Peut être pensiez vous que le blog s'arrêterait là puisque notre campagne pharaonique était terminée. C'est mal connaitre la Isa car même quand il n'y a rien à raconter je trouve toujours un petit truc digne d'intérêt (enfin à mes yeux !).

En premier lieu est ce qu'un pays qui a plus de 5000 ans de traces historiques n'aurait que les 3000 premières années dignes d'intérêt touristique ? 
Malheureusement j'ai comme l'impression que la réponse serait oui. Je dis bien l'impression car ce n'est évidemment pas nos pauvres 10 jours très touristiques qui pourraient nous permettre de porter un tel jugement. Pourtant, que ce soit au Caire, à Louxor, Edfou ou Assouan nous avons toujours constaté que ces villes s'étaient construites autours de leurs pyramides ou temples merveilleux les avalant dans leur quotidien sans y porter attention et sans rien construire depuis de monuments marquants.
Les pyramides et temples perdus parmi les habitations actuelles


Depuis les années ottomanes ce pays semble avoir régressé : économie, architecture et même créations artisanales... Alors que les kilomètres de papyrus conservés dans les bibliothèques étanches des tombeaux ont démontré que ce pays avait été riche économiquement, culturellement, scientifiquement, il semblerait qu'il vit depuis plus de 1000 ans une période de régression à l'image des périodes intermédiaires de décadence déjà vécues dans les temps pharaoniques. C'est dommage  car la population est vraiment très charmante, souriante, accueillante mais si pauvre et semble-t-il si peu sensible au "beau" et au "bon". Pour n'être allées, en Afrique du nord, qu'en Tunisie ou au Maroc il est flagrant que ces deux derniers pays ne sont pas du tout sur le même niveau que celui de l'Egypte. Ils ne sont pas forcément riches mais les populations développent des traditions artisanales et culinaires très variées, les villages ont des caractéristiques architecturales marquées, les objets ou maisons  essayent d'avoir leur "identité". En Egypte, pas de villages présentant des caractéristiques particulières, pas de jolis tapis à chaque maison ou coin de rue, pas de saveurs typiques...
Sauf le karkadé ! Infusion sucrée de fleurs d'hibiscus à boire froide. Vous n'y échapperez pas à notre retour !

Au Caire, 2 vieilles (pharaoniques) traditions artisanales sont cependant soutenues par les autorités :
la fabrication de Papyrus malheureusement décorés le plus souvent de paysages dignes des plus beaux canevas suspendus au mur de nos grand mère


la fabrication de parfums ou plutôt d'huiles essentielles utilisées ensuite par nos parfumeurs occidentaux célébres. C'est ainsi qu'on a proposé des "Chanel N°5" ou des "Air du temps de Nina Ricci". Une chose est certaine : il ne suffit pas d'avoir les huiles essentielles de base pour que le parfum soit fait ! Aucune de nous 4 n'a reconnu les fameux parfums annoncés !

Ce petit flash back fait, aujourd'hui nous attaquons notre deuxième journée à l'Oasis. Toujours beaucoup, beaucoup de vent et ceci jusqu'à jeudi.
 le vent faisant des vagues sur la piscine


Notre village, planté entre désert et mer,


est à 90% occupé par des amateurs de plongée sous marine allemands ! Il n'y a plus de Salaam ni de Choucran dans l'environnement sonore. Même les locaux se sont mis à l'allemand ou à l'anglais... Dommage, on n'a plus l'impression d'être en Egypte.

Aujourd'hui, Fabienne est partie avec une équipe de plongeurs (elle ne plonge pas, elle restera en surface en masque et tubas) pour découvrir une baie particulièrement riche parait il en coraux et en poissons de toute sorte. La prochaine sortie devra l'emmener sur une autre baie peuplée de tortues. Enfin, peut être serons nous de sortie avant la fin de notre séjour pour aller également à la rencontre de dauphins.

Pour ma part, je ne me lance pas en pleine mer comme ça.
Je garde à l'esprit ma tentative de l'an dernier en polynésie ou tétanisée par les 5 mêtres de fond au dessus desquels je m'étais lancée, j'avais finalement terminée accrochée tel un cochon pendu au balancier d'une pirogue avec Sylvette tentant de m'attacher un gilet de sauvetage ! Non,  non, moi si Sylvette n'est pas là je ne me lance pas !

Aujourd'hui, je vous écris, face à la sea red, non pas les doigts de pieds en éventail mais plutôt dans mes crocs roses de contrefaçon tous neufs ! Trop dure la vie !
 
Bon courage à nos deux ex co voyageuses pour la reprise du boulot !








dimanche 23 mai 2010

Jour 11 - Journée de ruptures

Et voilà, c'était programmé mais le jour est venu sans qu'on s'en aperçoive : 
aujourd'hui, les 4 filles de l'ouest se séparent.

Chris et Sylvie repartent vers Rennes.
Nous les laissons monter dans un taxi et telles des stars hollywoodiennes elles nous adressent un coucou par la fenêtre avant de disparaitre sur la corniche d'Assouan.


De notre côté, notre carrosse ne devant apparaitre qu'à 13h, nous en profitons pour observer et nous balader au souk parmi les Aswani. Bizarrement, pas de touristes et donc pas de harcèlement de la part des vendeurs.


A ce sujet (hihihi les filles, petit  aparté à la Isa) l'Egypte est pour moi au top des top. C'est impressionnant du point de vue des techniques commerciales de voir comment les vendeurs de souvenirs égyptiens peuvent être inefficaces. A peine, a-t-on franchi le guichet de contrôle des tickets sur les différents sites, que notre marche est stoppée nette par une douzaine de vendeurs de statuettes, de cotonnades...Résultat : tout le monde  respire un grand coup et essaye de parcourir les 150 mètres tête baissée en lançant au mieux des "non merci" sans même regarder ce qui est proposé ! Ce qui est dommage c'est que tout le monde va avoir envie d'acheter un souvenir, mais au final on n'achète rien car on a vraiment l'impression d'être pris au piège, d'être étouffé !

Donc pour revenir à notre matinée d'attente à Assouan, notre balade était très intéressante, avec un détour vers une pharmacie (pour ceux qui nous connaissent bien ce n'est que la deuxième en 10 jours !), achat de petits pains sans levain sur le marché, puis observation discrète des différentes tenues vestimentaires. Assouan est une grande ville moderne de près d'un million d'habitants. Je pensais que les tenues occidentales seraient nombreuses mais il n'en est rien. Pour les hommes, seuls quelques jeunes adolescents et les guides sont habillés en chemises et  jeans. Sinon, les hommes portent une djellaba même ceux qui semblent être des "hommes d'affaires". Pour les femmes,c'est très très rare d'en voir sans voile. Peut être même que celles qu'on repère ainsi ne sont pas égyptiennes. Toutes portent le voile mais avec de très grandes variations. Cela va du voile intégral au voile fantaisie laissant apparaitre le visage mais avec une tenue couvrant quand même bras et jambes. Cette tenue peut très bien être un jean à paillettes et blouse en cotonnade légère. La mode passe par le voile qui fait l'objet de 50% des objets mis en vente sur le marché.
Voilà l'heure de partir. Notre chauffeur(roulant comme un fou à vive allure tantôt à gauche tantôt à droite de la route), remonte, pendant 1h30 le Nil jusqu'à Edfou et nous partageons la route avec des "compagnons" variés : camions très décorés, petits trucks taxi, carrioles à ânes, chèvres, dromadaires... 



A partir d'Edfou, nous vivons la deuxième "rupture" de notre journée. Nous entrons dans un autre monde. La route tourne plein est, à travers le désert. Pas un désert de sable mais un désert de cailloux et de multiples "pyramides" naturelles. Comme l'impression d'être dans le "désert de la mort" du Nevada américain. 


Pendant 4 heures nous allons croiser moins de 10 véhicules. En revanche tous les 40 kilomètres il y a un poste de contrôle militaire, rendant à chaque fois notre chauffeur très mal à l'aise.

Enfin, nous arrivons à Marsa alam. Une drôle de toute petite ville au bord de la mer rouge. Bizarre comme ambiance, car il y a des dizaines de complexes, d'immeubles en construction mais quasi pas âme qui vive. C'est dommage, ce désert "humain" car notre chauffeur ne connait pas l'hôtel où nous devons aller. Nous lui proposons d'appeler l'hôtel en question pour qu'ils nous guident par téléphone mais c'est sans connaitre la fierté du mâle égyptien. "No, no it's ok, no problem !"
No problem certes, mais pendant une heure il va parcourir la côte un coup vers le sud, un coup vers le nord se décidant toutefois à demander des infos aux quelques personnes (hommes) rencontrées mais qui à priori ne connaissait pas notre "gite". Nous avons enfin compris d'où venait le "problem". Notre hôtel s'appelle "L'oasis" or notre chauffeur s'entêtait à demander le chemin pour l'oasis certes mais qu'il traduisait en arabe "loawara". Nous avons fini par intervenir en prononçant le mot Oasis avec notre bon accent français et là, miracle, tout le monde connaissait la route pour y aller.

Voilà, nous sommes maintenant le long d'une mer rouge déchainée avec un soleil éclatant, une température de 35° tempérée par un vent à décorner des bœufs. 

 Et personne à la mer à cause des vagues... même la piscine fait des vagues !

Pas l' impression d'être en Égypte mais plutôt au bout du monde !

samedi 22 mai 2010

Jour 9 soirée Philae et Jour 10 Abou Simbel

Fin de jour 9 :
En fin d'après midi, nous partons pour la visite du temple de Philae.
Afin d'échapper à la noyade, ce temple a été déplacé de l'île de Philaé vers une ile voisine : la montée de l'eau provoquée par le premier barrage réalisé sur le Nil avait commencé à abimer le temple.
Nous embarquons dans un bateau à moteur conduit par un adolescent d'environ 15 ans!! (ils sont débrouillards par ici!!)
pour accéder à l'ile rebaptisée "ile Philae". Nous n'avons toujours pas testé la felouque!!
L'ile contient un temple dédié à Isis symbole de la  mère , et plusieurs petites chapelles.
400 ans après JC, ce temple a été transformé en église chrétienne. De ce fait beaucoup de bas reliefs ont été martelés.
Là aussi, le bleu de l'eau vient ajouter un charme au minéral de la pierre.



Jour 10 :
A près un petit déjeuner copieux, nous quittons notre Steam Ship Sudan ( sniff). Le directeur nous a gracieusement remis 4 plateaux repas car, nous dit-il " Je feurrrai tout mon poussible pourrr satisfère leu peutites prrrincessses". Celà nous permettra de tenir pour la longue route sous surveillance militaire vers Abou Simbel: durée 6H aller-retour pour 2H de visite!!
MAIS, QUEL SPECTACLE!!!
Du grand, du beau,de l'émotion.
Savoir que ce temple a été démonté puis remonté 60 mètres plus haut il y a 50 ans, ajoute à son exception.
La hauteur et la multiplication des statues de Ramsès II attestent bien de sa mégalomanie, Sa femme préférée : Néfertari a droit à son propre temple, où sur la façade, Ramsès est tout de même représenté 4 fois et Nefertari 2 fois seulement mais exceptionnellement à la même taille que lui !!

vendredi 21 mai 2010

Jour 7 soirée - Esna / Jour 8 - Edfou et Kom Ombo

Dans la soirée, Monsieur le directeur du Sudan nous raconte autour d'un cocktail l'histoire de son bateau et nous présente ses chefs d'équipes (mécaniciens, sécurité, cuisine, service bar et restaurant, entretien...) Au total il y  a 67 personnes (que des hommes) dans son équipage pour 44 passagers !!!
Vers 20H, nous  arrivons à l'écluse d'Esna, la manœuvre est impressionnante car si le Sudan n'est pas le plus long bateau, il est le plus large de la flotte qui navigue sur le Nil.Il se faufile ric rac  dans l'écluse.

Après avoir navigué jusqu'à 3H du matin, nous nous réveillons à Edfou. C'est l'occasion de traverser la ville et d'y découvrir un temple qui est resté ensablé jusque dans les années 1860. On a peine à y croire en voyant la hauteur des murs d'enceinte et des colonnes. Ce temple est d'époque ptolémaïque : après la période pharaonique de 3000 ans a suivi une période dite ptolémaïque .Il s'agissait de grecs installés en Egypte qui ont adopté les rites pharaoniques pour mieux faire accepter leur prise de pouvoir.Le premier pharaon grec s'appelait Ptolémée.
Le temple d'Edfou est consacré à Horus, à tête de faucon. Pas trop de différence pour nous par rapport aux autres temples déjà visités. Son originalité tient à ce qu'il a gardé son toit et que les lotus des chapiteaux des colonnes ont été remplacés par des feuilles de palmiers et autres  feuillages à la mode grecque.

 

 

Retour au bateau pour le déjeuner puis largage des amarres vers Kom Ombo. Après midi paisible sur le pont supérieur, dans des salons à ciel ouvert, découvrant l'activité des bords du Nil et ses rivages zen.

Au coucher du soleil nous arrivons à Kom Ombo. Visite nocturne de son temple planté sur les bords du Nil. Il est divisé en 2 parties : une consacrée à Sobek le dieu crocodile pour le mal,et l'autre à Horus le Dieu faucon pour le bien et la médecine. On y apprend par les bas reliefs que les égyptiens étaient précurseurs dans le domaine médical, voir chirurgical et dans l'astronomie.

 
Calendrier

A vous de nous donner le commentaire sur ce que représente ce bas relief

Scalpel, forceps, bourses à médicaments, pipette à gouttes etc...



mercredi 19 mai 2010

Jour 7 - Rois, reines, nobles puis princesses au fil de l'eau

Ce matin, réveillées dès 5 heures par l'équipage du Sudan, nous partons visiter les vallées des rois, reines, nobles et le temple de Ramsès III. La visite des ces vallées nous entraine dans des temples où les photos sont malheureusement interdites.

Nous gardons en souvenir les particularités propres à chaque vallée : la taille des tombeaux, les bas reliefs ou les peintures sont très distincts suivant le statut des occupants de chacune de ces vallées.

Retour au Sudan à midi, accueillies sur le pont par les serviettes chaudes et la citronnade afin de rafraichir les voyageurs poussiéreux.
Les roues à  aube et vilebrequins s'activent : nous appareillons pour  une douzaine d'heures de navigation tranquille (8 km à l'heure) et silencieuse dans un paysage de rives du Nil très poétique.

Jour 6 - Karnac et Luxor

La croisière ce n'est pas pour tout de suite, nous faisons connaissance de notre nouveau guide Khaled qui nous entraine visiter en premier lieu le temple de Karnac. Ce temple de culte est dédié au dieu Amon et construit initialement par Amenophis III.



Cette visite fini au coucher du soleil par la découverte du temple de Louxor édifié par Amenophis III pour sa femme Mout. Il l'aimait tellement qu'il l'a d'ailleurs représentée à ses côtés de la même taille que lui.
Louxor est également connu pour posséder à l'entrée du temple le jumeau de l'obélisque de la place de la concorde. Karnac et Louxor sont reliés par une allée de sphinx en cours de rénovation.
Enfin, Louxor a successivement été occupé par des cultes coptes (au temps greco romain ce qui explique la statue d'Isis en toge romaine) puis musulmans visible par la présence d'une mosquée au milieu des colonnes du temple.

Jour 6 - Embarquement sur le Sudan

Notre Mohammed préféré au sourire angélique (cf article précédent) nous embarque à la rencontre du Steam ship Sudan.
Accueillies avec du karkadé nous découvrons rapidement nos chambres : Chris et Sylvie dans la N°21 Naguib Mahfoux, Fab et Isa la N°17 celle du Vénitien inconnu. Pour ceux qui suivent se reporter à droite du blog, dans la rubrique Liens, il y a celui du site web du bateau. Vous pouvez y visiter nos appartements.
Le personnel est particulièrement charmant, toujours souriant et nous détectons rapidement les plus taquins.

Le premier buffet nous attend dans la salle à manger : ambiance Agatha Christie dans un mobilier très british.

Jour 6 - On ne s'est pas dégonflées, on a osé les ballons

5 heures du mat, il fait nuit : Kader nous entraine sur les quais de Luxor, nous fait passer de bateau en bateau pour atteindre sa navette.
Il nous a préparé un petit déjeuner le temps d'aller sur l'autre rive.
Un minibus à la deco locale nous transporte jusqu'au terrain où attendent les montgolfières.
Nous assistons au gonflage, la notre sera verte et jaune...quel hasard (FCNA !).Nous grimpons dans la nacelle et le capitaine (avec un vrai costume de capitaine - barrettes épaulettes, chemise blanche et tout et tout...) nous fait simuler un atterrisage: tous les passagers doivent s'accroupir dans la nacelle dans le même sens pour faire contre poids comme dans un bateau à voile.

Nous nous envolons avec le soleil levant, dans un silence impressionnant entrecoupé du ffffffrrrrrruuut des brûleurs. Par chance, les vents nous portent au dessus des sites visités la veille.

Patience vous verrez les vidéos à notre retour.

Atterrissage réussi après trois rebonds.Le démontage est aussi étonnant que le vol : rapide, efficace et malgré l'effort physique il reste à l'équipage assez d'énergie pour nous chanter un air local et nous faire danser une ronde qui nous rappelle la Bretagne.

N'hésitez pas à clqiuer sur les images pour les agrandir

lundi 17 mai 2010

Jour 5 Aladin et la vallée des artisans

Notre guide Aladin avait oublié sa lampe merveilleuse ce matin !


Nous en avons quand même pris plein les mirettes en étant dès 7h30 devant le temple d'Hatshepsout...quasi seules. Grandeur et émotion au rendez-vous...y'a pas à dire, c'est bien elle notre préférée.








Puis nous sommes parties voir le temple de Ramses II, très impressionnant à l'image de son colosse brisé ... je couvrais avec ma main l'ongle de son gros orteil. De très belles colonnades où Sylvie a rencontré un collègue de travail. Ravie qu'elle était !






Enfin, la vallée des artisans, sous un soleil écrasant (on a de la chance il parait qu'il y a une vague de chaleur) où nous avons visité deux tombes dont l'une venait de ré ouvrir après 40 ans de fermeture au public.






Retour la langue pendante vers 12h30 à l'hôtel. Repos, piscine et cerise sur le gâteau, cocktail en fin de journée au bar royal du Winter palace... ! N'est ce pas que nous avions de l'allure dans ce décor de prestige. Nous avions tout d'Agatha Chrisite et d'Hercule Poirot !






Demain lever à 4h du matin pour envol en montgolfière...Anne prépare ton défibrillateur !

dimanche 16 mai 2010

Jour 4 Journée de transit (hihihi ! dans tous les sens du mot)

Aujourd'hui envol vers Louxor

Etes vous certaines Chris et Sylvie que le voile se porte de cette façon ?

Enfin le Nil aux limites bien tranchées dans le désert

  
Louxor nous voilà

  
Mohammed accueille la reine et ses trois princesses et leur présente leur superbe palais

  
avec piscine pour prendre des forces car le programme des deux prochains jours va etre intense
 
et vue sur le Nil et son coucher de Ré